Hier, à l'issu d'un match très très moyen, médiocre plutôt, l'équipe de France de football en a définitivement fini avec sa coupe du monde en Afrique du Sud, elle sort tel qu'elle est entrée, par la petite porte... ou, plus exactement, par le trou de la serrure.
Sur le terrain, notre équipe nationale s'est montrée molle, sans imagination et sans engagement, mise à part quelques actions isolées, on ne sentait pas une réelle envie d'aller chercher une victoire, fusse-t-elle arrachée avec les tripes et contre le cours du jeu... juste par orgueil.
Pire, en coulisses, cette équipe semble avoir fait preuve d'indiscipline, d'insolence et, pour couronner le tout, d'irrespect pour l'encadrement et la hiérarchie du football français.
Dans une société comme la nôtre, organisée, structurée, administrée, dirigée, le désir et la volonté de chercher absolument à tout réglementer est souvent une réalité qui ne peut nous laisser indifférents.
Nous avons tout dans nos contrées occidentales ou, du moins, nous ne manquons de presque rien.
Dans ce cadre de vie idyllique, la présence, aussi discrète fusse-t-elle, de SDF (Sans Domicile Fixe), nous gêne, nous attriste, nous interroge, nous révolte, nous accable, nous émeut...
Ces sentiments, d'habitude refoulés, resurgissent assez brutalement lorsque la réalité nous rappelle que ces êtres, des hommes, des femmes, parfois même des enfants, vivent une précarité très pénible, presque insoutenable, souvent dangereuse, mortelle même.
Que faire ?
Nous vivons dans un monde d'apparences, elles ont une importance capitale dans certains domaines d'activité (mode, esthétique, design, publicité, etc.) et dans certaines circonstances elle peuvent même être un facteur déterminant de choix, de décision, de jugement.
Le beau, le fun, le chic, l'élégant, sont devenus peu à peu des critères d'appréciation de nos semblables dans nos sociétés citadines. Mais ces critères véhiculent un certain nombre d'a-prioris qui ne correspondent pas toujours (rarement d'ailleurs) avec la réalité des choses et des êtres.
"C'est toujours pareil avec toi !"
Qui n'a jamais pris en pleine figure cette toute petite phrase à l'apparence si inoffensive mais à l'efficacité incriminante si redoutable ?
Pourtant, en y regardant de plus près, on s'aperçois qu'elle met en relation trois mots plutôt anodins, trois termes assez familiers et sans danger apparent, mais qui, dans ce contexte, au sens implicite persistant, prennent une force accusatrice implacable !