Ô mon pote Bicho, tes parti suivre ta propre lumière vers l'au-delà... que ta nouvelle route soit heureuse, pleine de jardins arborés et de belles rencontres... merci pour toutes ses années de chaleureuse compagnie, de discrète patience et de fidèle présence.

Chau Bicho !

Souvenirs

Bicho était un chien de type "bâtard", drôle de mélange entre berger et lévrier, selon certains avis, d'autres lui trouvaient quelques ressemblances avec des husky, voire peut-être avec des malinois... allez donc savoir... ces histoires de "races" m'ont toujours un peu dépassé.

Un jour, à la faveur d'un déménagement vers un appartement plus spacieux, dans une très belle rue du Vincennes résidentiel, il me vient l'envie de partager ce nouveau lieu de vie avec un copain, ou copine, quadrupède, avec une préférence assez décidée pour un spécimen de type félin... mais rien de définitif dans mon esprit.

Le samedi suivant je me rends au refuge de la SPA de Gennevilliers, que certains considèrent comme le plus grand d'Europe, ce que j'ignorais à l'époque.

Il y avait foule en cette belle journée de novembre. Arrivé mon tours à l'accueil, je demande à voir un conseiller afin d'avoir un avis expérimenté sur ma démarche et mon éventuel choix. Comme tous les conseillers étaient occupés, on m'invite chaleureusement à visiter les chenilles en attendant qu'un expert se libère.

Ne pouvant pas accéder sans une autorisation spéciale à la cage où les chats étaient regroupés, je déambule nonchalamment entre les allées de chenilles où des dizaines de chiens attendaient l'arrivée d'une libératrice famille d'accueil... certains avaient le regard médusé, et usé, par tant d'attente infructueuse.

Soudain, dans l'allée réservée aux chiens plus âgés ou de grande taille, un toutou, un peu maigrichon, collé à la grille extérieure, me regarde passer... lorsque j'arrive devant sa cage, spontanément il me tends sa patte en baissant légèrement son museau pour m'inviter à le caresser...

Comment résister à une telle demande de tendresse ?
Comment continuer en ignorant un tel appel de détresse ?

À suivre...