la muse du poète,
est au voilier le vent,
sans une brise d'élan,
son voyage s'arrête.
la muse est bien rare,
rare elle est chère,
payable dans la chaire,
telle convoitise égare.
sa présence nous échappe,
sans elle l'inexistence,
l'instant est souffrance,
l'esprit erre et dérape.
le temps, interminable,
les pensées, pesantes,
les envies, absentes,
le chagrin, inconsolable.
l'attente n'est pas veine,
lorsqu'une oeuvre existe,
seule lumière de l'artiste,
pour conjurer sa peine.
l'intermède est propice,
à renouer avec le vivant,
à nourrir l'art naissant,
et s'affranchir du supplice.
de ces lunes de torpeur,
et de la vie qui accable,
seul restera l'acceptable,
et le fruit du labeur.
alors l'espoir renaît,
d'un lendemain prospère,
d'une rencontre sincère,
d'un amour parfait.
la muse du poète,
est au voilier le vent,
juste une brise d'élan,
ravive sa quête.
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